La délégation du Centre Kofi Annan pour le maintien de la paix était ces jours-ci au Tchad. Son objectif était de mener des recherches et évaluer les besoins en matière de formation de la Force multinationale mixte et la Commission du bassin du lac Tchad. Selon le chef de délégation Georges Kweku, la mission s’est bien déroulée. D’après lui, les causes de l’extrémisme violent sont nombreuses et dépendent d’un pays à un autre. « L’origine de l’extrémisme violent est assez lointaine et au fond, elle n’est pas la même pour tous les pays. La cause profonde de l’extrémisme violent est propre à chaque région. Mais cela a rapport avec la question des droits de l’homme. En fait, les adeptes de l’extrémisme violent essaient de projeter leurs idées qui ne sont pas nécessairement vraies ou fausses sur leurs agissements pour convaincre des gens. Ils utilisent peut-être des forces ou des moyens très extrêmes qui peuvent être associés ou décrits comme un extrémisme violent » déclare-t-il.

Rappelons que l’objectif principal du centre est de faciliter la formation pour apporter la paix et la sécurité dans la sous-région de l’Afrique de l’ouest et ailleurs en Afrique. Le KAIPTC tire parti de son travail de recherche spécialisé dans le secteur de la paix et de la sécurité en Afrique pour sélectionner, concevoir et dispenser des cours de formation professionnels internationalement reconnus. Le KAIPTC travaille avec des OSC, des groupes de réflexion, le secteur privé et les gouvernements nationaux et régionaux pour offrir des programmes de renforcement de capacités qui répondent aux besoins.