L’Union africaine se dit inquiète face à la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région du Sahel. Ce mardi 13 juillet, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine a examiné le mandat du G-5 Sahel. Il a rendu public les conclusions qui se résument en 14 points.
Dans ces conclusions, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine a entre autres « condamné avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées par des groupes terroristes, criminels et armés contre les États de la région ainsi que contre des populations innocentes, et condamne également l’extrémisme violent, les activités de transhumance, le trafic de drogues et d’armes légères ». Le Conseil félicite tout de même la Force conjointe du G5 Sahel pour son engagement qui est, selon les termes du communiqué, soutenu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région du Sahel.
Le Conseil note que la force mixte est confrontée à des problèmes de capacité. Il souligne «la nécessité de renforcer la coordination et la complémentarité des efforts entre et parmi toutes les Forces déployées dans la région, à savoir la Force conjointe du G5 Sahel, l’Opération Barkhane, la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies au Mali (MINUSMA), TAKOUBA et la Force multinationale mixte contre Boko Haram, en vue d’atteindre l’objectif de dégradation et d’élimination des groupes terroristes, tout en évitant les doubles emplois et le gaspillage de ressources rares».
A l’issue de cette réunion présidée par le Nigéria qui assure la présidence du CPS pour le mois de juillet, il a été décidé de renouveler le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel pour une année supplémentaire à compter du 13 juillet 2021.