La province du lac Tchad est à nouveau victime d’une présumée attaque du groupe Boko Haram. La dernière en date est intervenue dans la nuit de dimanche à lundi dernier à Kaiga Kindjiria, une localité tchadienne située à quatre-vingt kilomètres à l’ouest de Liwa, chef-lieu du département de Fouli.
L’information est donnée par des sources locales et confirmée par des sources sécuritaires et administratives à Radio Ndarason Internationale.
Selon Ali Mbo, le représentant du chef de canton de Tateferom, interrogé ce lundi par Radio Ndarason Internationale, les présumés éléments de Boko Haram sont arrivés vers 21h. Selon cette source, la femme bien connue du milieu s’est introduite dans une chambre où sept jeunes hommes et deux femmes jouaient aux cartes.
D’après le récit fait par le représentant du chef de canton de Tateferom, la femme a déclenché son gilet explosif après son arrivée. Ali Mbo a déclaré : « Elle avait commencé à jouer avec les autres et a ensuite fait exploser sa ceinture explosive. L’explosion a entrainé la mort de dix personnes dont sept jeunes garçons, deux femmes dont la kamikaze. »
Le représentant du chef de canton de Tateferom a indiqué, en outre, que deux personnes ont été mortellement blessées.
Les blessés ont succombé de suite de leur blessure pendant leur évacuation à l’hôpital, a précisé Ali Mbodou.
En septembre 2019, des présumés Boko Haram ont lancé une série d’attaque à Kaiga-Kindjiria tuant sept personnes en une semaine, a annoncé des sources locale et sécuritaire sous l’anonymat à l’Agence France Presse, AFP.