Trois civils camerounais ont été tués et une centaine d’habitations brulées dans la nuit de samedi à dimanche par des présumés Boko-Haram à Mandoussa, dans l’extrême-nord du Cameroun, a affirmé lundi des sources sécuritaires sous anonymat à l’Agence France Presse, AFP.
D’après ces sources, la première victime a été décapitée, la seconde tuée par balle et la troisième morte calcinée. Ces sources ont signalé en outre la disparition de trois enfants et le pillage de boutiques et céréales.
Selon Amnesty Internationale, les éléments du groupe Boko-Haram ont commis de nombreux massacres dans l’extrême-nord du Cameroun. Ces massacres, poursuit Amnesty Internationale, sont commis principalement contre des civils où sont constituées des milices d’autodéfense, les élèves et les professeurs des établissements scolaires.