La défécation à l’air libre  est une source de nombreuses maladies à N’Djamena. Selon quelques citoyens tchadiens interrogés lundi à l’occasion de la journée mondiale des toilettes,  les excréments humains peuvent être aéroportés  par le vent   et atterrir sur les aliments vendus par les femmes sur les différents marchés et écoles du pays. Hormis cela certains citoyens estiment que déféquer à côté des habitations est une attitude  déplorable  qui fait mal.

Ces citoyens rappellent la nécessité pour la population, d’intégrer l’hygiène environnementale dans les habitudes car indiquent-ils,  la propreté chasse la maladie. Déféquer à l’air libre revient ainsi selon eux,  à  attirer, les maladies et épidémies dans la société.

Un père de famille interrogé par Radio Ndarason Internationale, affirme que pour combattre ce comportement qui relève d’un autre âge, l’Etat doit prendre des mesures interdisant la défécation à l’air libre.

La question de la défécation à l’air libre est également à l’ordre du jour à Bagasola, précisément, dans le camp des réfugiés de Dar-Salam. C’est à 12km de Bagasola dans la région du Lac. Selon un relai du haut-commissariat des réfugiés  HCR sous anonymat,  il n’y a qu’une seule toilette pour plus de 200 personnes dans le camp des réfugies de Dar-Salam.

Les réfugiés déclarent  pour leur part, que l’inaccessibilité des toilettes  est l’une des raisons  de la défécation à l’air libre dans cette région.  Ils déclarent que : « Si vous voyez un groupe de personnes aller déféquer dehors, ça veut dire qu’ils ne disposent pas de latrines ou bien  les latrines sont mal entretenues. » Les réfugiés demandent  qu’on leurs