Les auditeurs de Radio Ndarason International appellent chaque parent à assumer son rôle d’éducateur et de protecteur vis-à-vis des enfants. Ils l’ont dit lundi dans l’émission interactive « Appel des auditeurs », à l’occasion de la journée internationale des enfants de la rue. Cette journée est célébrée le 26 novembre de chaque année.
Selon les participants à l’émission, les droits fondamentaux de l’enfant sont entre autres l’éducation, la santé, l’alimentation et la non maltraitance.
Pour l’un des participants, la majorité d’enfants de la rue manquent d’éducation. Ces enfants, poursuit-il, n’ont pas un repère dans la vie. C’est pourquoi les parents devraient, selon lui, inculquer dès le bas âge, les valeurs de la vie aux enfants pour leurs permettre de devenir, plus tard, des citoyens responsables et utiles pour la société.
Selon un autre auteur auditeur, les parents doivent éviter de maltraiter leurs enfants. Il affirme que l’enfant est un être fragile qui a plutôt besoin d’être aimé. Selon toujours lui, il n’est pas également nécessaire de taper les enfants. Il demande aux parents d’utiliser, au contraire, les conseils à la place des sanctions corporelles.
La RNI a également interrogé quelques enfants de la rue. L’un deux dit s’être retrouvé dans la rue après le décès de sa maman. Il déclare :« Je vivais avec ma marâtre qui me traitait sans égard, ni attention. Elle m’a même accusé d’avoir volé son argent. De peur d’être châtié, j’ai préféré regagner la rue ».
Un autre enfant de la rue interrogé déclare être orphelin de père et de mère. Cette situation lui a amené à aller vivre avec ses oncles. Mais ces derniers l’administraient des coups de fouets tous les jours. C’est ainsi qu’il a décidé de regagner la rue, affirme-t-il. Aujourd’hui, pour avoir un peu de revenu, cet enfant est contraint d’aller ramasser les ordures ménagères et les jeter sur des décharges publiques. Cette somme, selon lui, permet d’acheter de la cigarette et de la boisson alcoolisée. Pour ces adolescents, la vie de la rue est une vie très difficile.
Le Fond des Nations Unies pour l’Enfance, Unicef, signale dans un rapport qu’environ 7 enfants sur 10 ont subi des formes de violences physiques au Tchad. Selon toujours l’Unicef, le recours aux méthodes violentes augmente en fonction de l’âge de l’enfant. Il varie de 51% entre 1 à 2 ans et 77% entre 5 à 9 ans précise l’Unicef.