A Bol, il se tient du 22 au 25 août 2024, un atelier de formation des médecins chefs des districts sanitaires et des sages-femmes humanitaires de la province du Lac sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) et en santé de reproduction dans les situations de crise humanitaire. C’est une initiative du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).
La province du Lac traverse depuis plusieurs années les crises humanitaires et sécuritaires qui entraînent les mouvements de populations. Toutes ces crises s’accompagnent de la vulnérabilité des populations, exposant ainsi les femmes et adolescentes aux violences et agressions sexuelles avec toutes les conséquences dont les grossesses non désirées, les avortements à risque, à la contamination aux infections sexuellement transmissibles.
C’est pour faire face à cette situation que le Fond des Nations unies pour la Population (UNFPA), à travers cet atelier de formation veut outiller les médecins chefs des districts et les sages-femmes de la province du lac, touchés par la situation des crises avec des connaissances utiles et des arguments nécessaires pour prioriser l’accès à la santé sexuelle et reproductive.
Au nom du représentant de l9UNFPA, le Dr. Joël Kakitsha Mwinongo a souligné que cet atelier a pour objectif de « contribuer à la réduction de taux de mortalité, de morbidité et de d’invalidité, chez les femmes et les jeunes filles et des populations lors des situations de crise chez les déplacées, retournés, réfugiés et populations hôtes ».
Le délégué provincial sanitaire du Lac, le Dr Koulmini Sam a pour sa part, relevé que cette formation permet de « mutualiser les efforts des acteurs locaux et les partenaires de mise en œuvre dans l’atteinte des objectifs du plan national de développement sanitaire quatrième phase 2022-2030 ». Il a invité les participants à prendre activement part aux travaux de l’atelier afin d’atteindre les objectifs assignés.
Ousmane Amigué (Correspondant à Bol)