Au Cameroun, le président Paul Biya a réaffirmé, ce mardi 11, l’engagement du gouvernement à favoriser l’insertion professionnelle de la jeunesse camerounaise, et ce, à travers la formation et l’auto-emploi. Il l’a dit dans son adresse à l’occasion de la 59ᵉ Fête de la Jeunesse, célébrée ce 11 février.
Le gouvernement continuera de s’assurer que l’offre de formation est la plus adaptée aux besoins du marché du travail, afin d’éviter que de nombreux diplômés se retrouvent sans emploi. Ces propos du chef de l’État traduisent la volonté des autorités d’accompagner les jeunes dans leur quête d’un emploi durable.
Dans cette optique, plusieurs initiatives ont été mises en place. L’opérationnalisation de Centres de Formation aux Métiers et la réduction des frais de scolarité dans les Centres de Formation Professionnelle d’Excellence visent à renforcer les compétences des jeunes.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit d’accélérer la création des Bureaux d’Emplois Municipaux pour mieux encadrer les primo-demandeurs d’emploi.
Pour Moussa Bouba, jeune diplômé toujours en quête d’un emploi, ces mesures restent à concrétiser : nous avons fait des études, mais les opportunités sont rares. Si ces annonces se traduisent en actions réelles, cela pourrait véritablement nous aider.
Autre piste mise en avant par le président : l’auto-emploi. Il encourage les jeunes à explorer des secteurs porteurs comme l’agriculture, l’élevage ou encore le numérique. Il cite notamment l’exemple de jeunes entrepreneurs ayant réussi à s’imposer dans ces domaines. Pascal, entrepreneur agricole, partage son expérience : « j’ai lancé ma ferme avec peu de moyens, mais aujourd’hui, je parviens à en vivre. L’État devrait renforcer son soutien à ceux qui veulent se lancer.
Si Paul Biya insiste sur la lutte contre le chômage des jeunes, ces derniers restent dans l’attente de mesures concrètes pour transformer ces promesses en réalités.
Abdoullkarim Hamadou
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