Au Cameroun, une attaque de Boko Haram menée aux premières heures de la matinée du mardi, 06 mai a laissé sur les carreaux un militaire camerounais, des blessés et d’autres dégâts importants à Hilé-Alifa, dans le département du Logone et Chari.
Dans l’Extrême-Nord du Cameroun, le spectre de Boko Haram refait surface. La localité de Hilé-Alifa, dans le département du Logone-et-Chari, a été la cible d’une attaque meurtrière dans la nuit du 5 au 6 mai, entre deux et quatre heures du matin.
Des hommes lourdement armés ont pris d’assaut le village, semant la panique. Un militaire a perdu la vie sur le champ d’honneur. Plusieurs autres ont été blessés et évacués en urgence vers l’hôpital de district de Makary, selon le directeur de publication du Quotidien L’Œil du Sahel. Deux véhicules municipaux y ont été également incendiés. Les assaillants ont aussi emporté plusieurs armes appartenant aux forces de défense.
Une attaque d’une rare violence, selon les autorités sécuritaires locales. Une attaque qui vient rappeler que, malgré les opérations militaires successives et une relative accalmie ces derniers mois, la menace de Boko Haram demeure bien présente dans le bassin du lac Tchad.
Les forces de défense camerounaises ont aussitôt lancé une opération de ratissage pour traquer les auteurs de cette incursion meurtrière.
Hilé-Alifa, meurtrie, pleure ses fils. La région reste sous haute surveillance.
Abdoullkarim Hamadou (correspondant)
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