Bonjour, votre émission Kura Bari est consacrée aujourd’hui au retrait de la moitié de l’effectif des soldats tchadiens du G5 Sahel et ses répercussions sur la stabilité dans la sous-région. Un contingent de 1 200 soldats tchadiens avait été déployé en février dans cette région pour lutter contre les groupes djihadistes. En aout dernier, les autorités avaient décidé de retirer la moitié du contingent. Ce retrait s’est fait alors que les terroristes multipliaient les attaques dans la zone des trois frontières et dans les autres pays concernés par la crise. Fallait il prendre cette décision ? « Là n’est pas la solution. Au lieu de donner du micro crédit aux gens, ramener les centres de santé plus proche des populations, ramener les écoles pour que les jeunes se forment et évitent la déperdition, on préfère les armes. Les multinationales veulent vendre les armes. Les gens préfèrent être des milliardaires et laisser les autres souffrir. C’est pourquoi on se pose la question de savoir pourquoi ne pas travailler sur le développement plutôt ? Il faut voir la lutte autrement. » explique Dr Yombatinan Sitack, enseignant chercheur à l’université de Ndjamena et politologue qui participe a ce débat comme invité.
Quelles peuvent être donc les conséquences de ce retrait pour la lutte anti-terroriste ? Nous recevons dans la cadre de cette émission :
Dr Yombatinan Sitack, enseignant chercheur à l’université de Ndjamena et politologue
Mr Djekombé Francois, Journaliste et homme politique
Mr Francis Nadjikpan, Sociologue.