La communauté internationale commémore aujourd’hui la journée internationale de la non –violence. Cette Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre de chaque année. C’est le jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Il est aussi pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence. La Journée internationale de la non-violence est instituée par l’assemblée générale des Nations Unies depuis le 15 juin 2007. L’objectif est de favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence. Une occasion pour se rappeler la violence de la secte Boko Haram dans le bassin du lac Tchad et ses effets sur les populations. Les effets de l’insurrection boko haram a des effets néfastes sur les populations du bassin du lac Tchad. Une insécurité sans nom,
des déplacements internes des populations, des populations réfugiées dans les pays voisins à cause des violences de ce
secte, des familles disloquées, déchirées, des femmes et enfants arrachés des toits familiaux pour être transformés en ennemis de
leur communauté et des bombes humaines. Selon les organisations humanitaires et agences onusiennes, la présence de Boko Haram dans la zone a plongé les habitants de la région du bassin du Lac Tchad dans une grande insécurité. D’après le Haut-commissariat pour les réfugiés, HCR, cite dans un article de Jeune Afrique, il y a près d’un mois, plus de 2 millions de personnes déplacés dans le bassin du lac Tchad, dépuis 2009. Ces chiffres font horreur au regard des problèmes lies au déplacement des populations.
Toujours selon les Nations Unies, il y a un mois, 7 milles personnes ont fuient les menaces de Boko Haram au Niger pour se réfugier au Tchad. Et, ils sont même poursuivis jusque dans leurs lieux de refuge. Les enfants font les frais de Boko Haram. Au Nigeria, l’insurrection djihadiste de Boko Haram a fait beaucoup d’enfants orphelins. Dans certains camps de déplacés,
situés aux confins des frontières du Niger et du Cameroun, il n’y a aucune école. La déscolarisation vient aggraver le probleme
d’analphabétismes. Selon Samuel Manyok, spécialiste de la protection de l’enfance à l’Unicef, le nombre de jeunes
déscolarisés atteint ceux « de la Somalie et du Soudan du Sud cumulés ». L’année dernière, l’UNICEF a parlé d’un bilan dévastateur de Boko Haram sur les enfants. Le rapport de cette agence onusienne fait état, l’année dernière de près d’un million et demi d’enfants déplacés et au moins 1 million d’enfants toujours piégés dans des zones inaccessibles. Un triste bilan des actions d’une secte prétendant agir au nom de l’islam.