Le Gouvernement du Niger a présenté, ce mardi 23 Novembre 2021, à ses partenaires un Plan d’urgence de 160.340.179.645 FCFCA en réponse à la campagne agricole déclarée déficitaire sur l’ensemble du pays. C’était au cours d’une réunion bipartite présidée par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Il y avait en face des membres du Gouvernement concernés par la question les représentants des Organisations internationales, des ambassadeurs accrédités au Niger, à qui il a été présenté le contenu du document du plan d’urgence.
Tirant la synthèse de la réunion, le Premier Ministre a fait remarquer que c’est un document informatif et de qualité qui va servir de base à l’action d’urgence projetée.
Le Chef du Gouvernement nigérien de souligner qu’ils sont tous d’accord que la campagne agricole n’a pas répondu aux attentes des populations et qu’il a été dénombré environs 2,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire sévère, ce qui nécessite une intervention d’urgence sur la période de Novembre 2021 à Mars 2022. Ce plan d’urgence, précise-t-il, sera complété par un plan de soutien qui va couvrir la période de novembre 2021 à octobre 2022.
En ce qui concerne les Ambassadeurs, le Chef du Gouvernement nigérien a retenu que ces derniers vont se référer à leurs pays pour alerter et au besoin manifesté à temps mais aussi, nombre d’entre eux ont pris l’engagement que leurs pays aideront à soutenir le Niger dans la résolution de cette crise qui s’ajoute à celle sécuritaire informe-t-il. ‘’Pour ce qui concerne les organisations internationales, elles se sont engagées dans le cadre des projets en cours à renforcer leurs soutiens en matière d’assistance alimentaire y compris en apportant des rectificatifs des projets en cours’’, a-t-il révélé.
Après avoir annoncé qu’un appel sera également lancé aux Organisations Non Gouvernementales afin qu’elles puissent apporter leurs contributions dans le cadre de cette crise, le Premier Ministre Ouhoumoudou a rapporté que les participants ont noté le souci d’un dispositif de mise en œuvre de suivi et évaluation afin que les interventions qui sont prévues dans le cadre du plan d’urgence vont se faire dans la transparence, avec une consultation régulière de tous les acteurs.