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Tchad : Les perturbations pluviométriques ont joué sur la production céréalière et des ménages sous pression

2 décembre 2021
Temps de lecture : 2 minutes

Selon un rapport Famine Early Warning System Network publié ce 30 novembre, la production céréalière au Tchad est en baisse de 6,3% comparée à la moyenne quinquennale. Cela à cause des perturbations pluviométriques au cours de la saison.

Selon, cette source, les déficits les plus importants sont enregistrés sur le maïs -12,8 pour cent et le mil/riz -8,2 pour cent. Les zones qui ont connu le plus de pertes sont le Borkou-Ennedi-Tibesti, le Kanem et le Lac. Les stocks céréaliers en cours de reconstitution sont inférieurs à la normale dans la plupart des zones du pays.

Comme causes de la situation, la crise économique de 2014 – 2016 caractérisée par la baisse des cours du pétrole, précise le rapport. Il y a aussi eu des impacts négatifs des mesures contre le COVID-19 et des perturbations sécuritaires notamment dans le Lac et aux frontières tchado-lybiennes. Ces situations ont donc fait que la plupart des moyens d’existence les opportunités d’embauche ont pris un coup. Les transferts d’argent, ventes de petits ruminants et produits forestiers, migration, etc.) ont été touchés et des ménages très pauvres et pauvres, continuent de plonger dans la misère.

Au Lac, les déplacés et ménages hôtes font face à des déficits de consommation à cause des faibles productions couples à l’insécurité qui perturbent les sources typiques d’alimentation et de revenu des ménages. Ils sont alors incapables de couvrir leurs besoins alimentaires et font face à une insécurité alimentaire de Crise.

 

À propos de l’auteur

Eric lega