Au Tchad, des centaines de réfugiés Camerounais qui ont trouvé refuge aux alentours de N’Djamena à la suite des conflits intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun le mois dernier s’adaptent mieux. Notre reporter Oumar Mahamat Yana, a fait un tour pour constater de visu la situation de ces réfugiés dans le site de Guilmey, à Farcha dans le 1er arrondissement de la capitale.
Compte rendu – Les affrontements qui ont eu lieu dans le département de Logone et Chari ont fait plus de trente milles déplacés vers N’djamena, la capitale Tchadienne. A la suite de ces afflux, le gouvernement du Tchad a octroyé des sites des Kalambari, dans la sous-préfecture de Koundoul et de Guilmey, à Farcha.
De nombreuses femmes et enfants ayant fui leur domicile suite à des troubles se sont réfugiés dans ces deux sites. Depuis leur séjour, ces déplacés ont reçu des aides et des vivres, et quelques-uns font des activités sur le site. Les enfants quant à eux, font cours dans les petits hangars, d’autres font des petits commerces pour subvenir à leurs besoins. Face à cette situation, des cris de détresse se font ressentir du côté des quelques réfugiés qui appellent le Gouvernement tchadien et la communauté internationale au secours.
Ce site de Guilmey abrite plus de 3000 réfugiés et de personnes déplacées. Les autorités tchadiennes ont réaffirmé leur hospitalité envers ces réfugiés ainsi que le HCR. D’autres agences des Nations Unies et des partenaires humanitaires s’empressent de soutenir les réfugiés camerounais en leur fournissant un abri et une assistance d’urgence.