L’Agence des Nations unies pour la coordination Humanitaire (OCHA), bureau du Cameroun entend mener des actions coordonnées avec les parties prenantes pour plus d’efficacité sur le terrain. Unne délégation de OCHA conduite par Victoria Martine, cheffe de la délégation de la coordination OCHA Cameroun a entamé le lundi 10 janvier 2022, une rencontre avec les autorités administratives de la région dont le gouverneur de l’Extrême-Nord Midjiyawa Bakari. « Nous sommes tous concernés par la situation du Logone Birni. On a planifié cette mission technique avec les autres collègues des autres organismes des Nations Unies de Yaoundé pour renforcer la compréhension de la situation, pour mieux comprendre les besoins, les gaps et voir comment on peut travailler ensemble aux côtés du gouvernement pour appuyer la réponse », indique Victoria Martine, cheffe de la délégation de la coordination OCHA Cameroun.
La délégation de OCHA et ses pairs sont allés aux côtés des 607 déplacés internes accueillis au site du complexe sportif de Domayo dans la commune de Maroua 1 er. Après une réunion de coordination avec les acteurs humanitaires à Maroua, la délégation va se déployer dès le mardi 11 janvier 2022 à Kousseri, à Logone Birni et à Ndjamena au Tchad. « On va rencontrer les autorités de ces localités, les humanitaires, les collègues du Tchad qui vont nous rejoindre à Kousseri avant que le gouvernement et le HCR nous facilitent la visite des réfugiés à Ndjamena. Concrètement, on pense renforcer la coordination entre les Nations unies basées à Yaoundé et les agences humanitaires de l’Extrême-Nord, renforcer la coordination des acteurs humanitaires au niveau national et international et le gouvernement et de faire un debrief de notre mission à Yaoundé pour faire le plaidoyer afin de renforcer les ressources pour la réponse », poursuit la cheffe de la délégation de OCHA. Des actions coordonnées qui vont être déterminantes dans la réponse à cette crise qui a fait des milliers des réfugiés du côté du Tchad.
Il faut rappeler qu’après les violences intercommunautaires survenus dans le département du Logone et Chari et qui ont touché d’autres localités camerounaises, plusieurs organisations non gouvernementales interviennent aux côtés des déplacés internes et les réfugiés camerounais au Tchad. Dans la gestion de cette crise, au-delà des actions du Cameroun et du Tchad, les organismes des Nations unies tels que le HCR, l’Unicef, l’OIM, le Pnud et bien d’autres organismes à l’instar de NRC, le CICR, Public Concern et Intersos sont sur le terrain pour apporter assistance à ces sinistrés.
De notre correspondant à Maroua (Cameroun), Ibrahima Adama