L’annonce a été faite ce mardi 18 janvier par l’Etat Major de l’armée Française. C’est un engin improvisé qui a explosé au passage d’un véhicule avec des soldats Français à bord. La zone où l’engin a explosé est plutôt fréquentée par les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Mais « c’est une zone de transit, nous n’avons pas de certitudes » sur l’origine de l’engin, a précisé la même source. Le Sahel est aussi la proie des jihadistes du groupe État islamique au Sahel (EIGS).
Ces derniers étaient en mission de reconnaissance. Les trois autres ont été gravement blessés tandis que l’autre grièvement. Les blessés ont été immédiatement évacués vers Gao et en cas d’aggravation certains seront évacués vers la France informe l’Etat Major selon des informations rapportées par l’AFP. La force anti-jihadiste Barkhane, présente depuis 2014 au Mali et dont la mission est étendue au Sahel, est au cœur d’enjeux politiques bilatéraux majeurs, avec en toile de fond les accusations de recours par le Mali aux services du groupe de mercenaires russe Wagner, ainsi que la réorganisation de la présence militaire française dans le pays.