Le monde entier célèbre ce 24 janvier, la journée internationale de l’éducation. Journée instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies pour permettre de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. Le thème de l’édition 2022 est « changer de cap, transformer l’éducation ».
Cette édition de 2022 se célèbre au moment où l’éducation dans les pays du G5 Sahel est fortement mise à mal. L’école dans cette région est fortement touchée par les problèmes sécuritaires, avec de multiples écoles fermées dans les zones qu’écument les jihadistes. Pourtant réunis en sommet sur l’éducation dans la zone du G5 sahel à Nouakchott en Décembre dernier, les chefs de l’Etat ont pris des engagements en faveur de l’éducation.
Notamment celui de continuer à développer un système éducatif où les enfants arrivent à l’école prêts à apprendre dès leur plus jeune âge et où enfants et adolescents acquièrent de manière efficace et durable les compétences fondamentales qui leur seront essentielles tout au long de leur vie.
Mais beaucoup d’écoles dans plusieurs pays de la zone ferment ou sont restées fermées. Tueries, enlèvement des élèves, c’est le lot quotidien. Au Burkina Faso, malgré la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence 2020-2024 initiée par le gouvernement, 136.000 élèves sont des déplacés à travers le pays et plus de 3.000 établissements restent fermées dans l’ensemble du pays. Cela à cause des exactions causées par les Djihadistes.
Au Niger plusieurs écoles restent jusque-là fermées et les parents refusent de laisser leurs enfants aller à l’école à cause de l’insécurité. Malgré les efforts fournis par les autorités çà et là, Plusieurs milliers d’enfants restent privé d’éducation jusqu’aujourd’hui. Cinq cent soixante-dix-neuf (579) écoles ont été fermées depuis le début de l’année dans la région de Tillaberi, dans l’ouest du Niger, à cause de l’insécurité, a rapporté le Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA)
Au Nigéria l’espoir revient peu à peu. Pendant ce mois de janvier, 115 écoles ont rouvert et 85 autres sont restées fermées cela. Et selon UNICEF, environ 1.500 écoliers ont été kidnappés par ces bandes l’an dernier au cours de 20 enlèvements de masse dans la région et 16 élèves y ont perdu la vie. La plupart des otages ont été libérés après des négociations, mais certains demeurent en captivité.
Ainsi pour dire que l’éducation se porte mal dans la zone du G5 Sahel. La réussite dans la lutte contre le Djihadisme pourra aider à le développer.