Selon une annonce de l’armée nigérienne, une dizaine de combattants du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), ont été tués lors de l’attaque de l’une de ses positions dans la région de Diffa (sud-est) près de la frontière du Nigeria.
Selon toujours un communiqué du ministère de la défense Nigérien consulté par l’AFP, « Le bilan provisoire de l’attaque est le suivant côté ennemi : trois véhicules détruits, un autre abandonné, une dizaine de corps retrouvés ».
Des éléments de ISWAP ont attaqué, samedi aux environs de 07h30 (06h30 GMT), la position militaire de Chétima Wangou. La réaction énergique des militaires du poste a permis de repousser l’attaque et mettre de les mettre en déroute, affirme le communiqué, ajoutant qu’il n’y a pas eu de victimes du côté de l’armée.
Chétima Wangou, est un village situé à 25 km de Diffa, la grande ville du sud-est nigérien, frontalier du Nigeria souvent ciblé par des incursions jihadistes de Boko Haram et de l’Iswap, sa branche dissidente.
L’attaque de samedi survient après plusieurs mois d’accalmie dans la région de Diffa, ciblée depuis 2015 par les jihadistes. En août 2021, 16 soldats nigériens avaient été tués lors d’une attaque menée par “plusieurs centaines d’éléments” de Boko Haram à Baroua, autre village de Diffa dont 6.000 habitants s’étaient réinstallés deux mois plus tôt, après avoir fui les atrocités des jihadistes en 2015.