La consommation des eaux des pluies comme boisson est responsable des cas des maladies de sources hydriques à N’Djamena, la capitale tchadienne. Dans un entretien avec votre radio, le directeur du médical SOS Village d’enfants à N’Djamena au Tchad parle de dix cas de maladies liées à la consommation des eaux de pluies enregistrés par jours dans ce centre médical. Nous recevons beaucoup de malade, déclare Dr Madji Diberty Bertin. La plupart d’entre eux, ajoute-il, souffrent de maladies hydriques liées à la consommation des eaux de pluies. Ces maladies se présentement simplement sous forme de diarrhée. Je ne peux pas donner la statistique globale car je n’en dispose pas. Dans notre centre par contre nous enregistrons en moyenne 10 cas par jour.
Le Docteur Madji Diberty Bertain appelle la population à traiter les eaux de pluies avant de les boire : « La consommation de l’eau de pluies a de risques même s’il n’y a pas eu des études déçu. Le mieux c’est de le désinfecter à ‘eau de javel avant de la consommer. Pour réduire la quantité de minéraux se trouvant dans l’eau de pluies, il va falloir utiliser les filtres et y mettre de l’eau de javel. Les filtres se vendent à vil prix aujourd’hui. »
Le problème d’accès à l’eau potable se pose toujours au Tchad, particulièrement, dans la capitale N’Djamena. En 2016 , des sources officielles, 67 pourcent de la population avait accès à l’eau potable. Des efforts sont fournis par le gouvernement tchadien avec l’appui de ses partenaires en vue d’améliorer la situation.