Au Cameroun, les enquêtes en matière de terrorisme sont entachées des violations des droits de l’Homme. Les suspects subissent des tortures de la part des officiers de police judiciaire. Ils les contraignent à fournir les renseignements. Ces pratiques impactent plutôt la conduite des enquêtes.
Pourtant, le Cameroun a pris des engagements en matière de respect des droits de l’Homme, une situation qui a amené Global Center on coopérative security, a organisé en partenariat avec l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), un atelier de formation à l’intention des officiers de police judiciaire. La rencontre se tient à Maroua sous le thème « Techniques d’enquêtes efficaces et non coercitives à l’intention des enquêteurs camerounais ».
Une initiative soutenue par les autorités administratives dont le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, en présence entre autres, du responsable de l’ambassade des États-Unis au Cameroun, du représentant du délégué général à la sûreté nationale, du représentant du ministère de la défense et du représentant de Global center on cooperative security. Pendant quatre jours, les officiers de police judiciaire ont abordé plusieurs thèmes qui devront leur permettre de changer leurs façons de mener les enquêtes en matière du terrorisme.
L’objectif ultime étant de bannir la torture et toute autre violence sur le suspect. Ainsi, du 07 au 11 mars 2022, les participants ont été capables et outillés sur les nouvelles techniques de conduite des enquêtes terroristes.
Ibrahima Adama à Maroua