Appelées Kitokko, Johnny, Score, Lion d’or ou encore Pastis, l’alcool frelaté inondent les marchés de N’Djamena malgré leur interdiction. Et les jeunes sont de plus en plus accroc sans se soucier des conséquences qui sont pourtant néfastes.
En effet, au Tchad, la production et la vente de cette boisson sont interdites. Mais elles sont importées de manière frauduleuse et livrées à la consommation sur les différents marchés de N’Djaména.
Sous différentes appellations, cette boisson qui est souvent emballée dans des petits sachets ou bouteilles n’est pas authentique, ce qui la rend encore plus dangereuse pour la santé de la jeunesse qui s’y adonne.
En effet, du fait de son prix moins cher et de sa vente dans presque tous les coins de la ville, les boissons frelatés sont consommées en quantité par les jeunes qui, sans doute, ignorent sa dangerosité pour leur santé. La vente de ces boissons est interdite au pays mais les vendeurs frauduleux continuent quand-même à alimenter la capitale et les provinces. Le plus souvent en provenance de Kousseri, la ville camerounaise voisine de N’Djaména.
Cependant, certains des autorités chargées d’interdire la consommation de cette boisson boivent aussi. Pourtant, les dangers liés à ces boissons alcoolisées sont nombreux.
Selon les spécialistes de la santé, la consommation de ces boissons à un impact négatif sur la vue. Elles entraînent un effet anesthésique, supprime la sensation de la douleur lors de la consommation. Les consommateurs, le plus souvent jeunes deviennent accro et cela peut les conduire à mener une de débauche, entrainement un gâchis quant à leur avenir.
Face à ce phénomène qui ne fait que prendre de l’ampleur, les autorités ne devraient-ils pas restaurer les mesures plus contraignantes ?
Par Abakar Kongoï