Des experts juristes des États membres de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), sont en atelier de concertation depuis hier à N’Djaména. Ces assises consistent à donner suite aux directives de la 21ème session ordinaire du Conseil exécutif de la CEN-SAD tenue du 29 au 30 mars 2022 et revoir les textes relatifs à la question de la paix, la sécurité et surtout la lutte contre le terrorisme.
Cette réunion est un cadre d’échanges entre spécialistes qui doit permettre un examen approfondi des projets de textes consensuels mais surtout d’assurer la viabilité et l’efficience des structures et organes de la CEN-SAD. Au total, 06 avant projets de textes relatif à la question de la paix, la sécurité et surtout la lutte contre le terrorisme sont soumis à l’examen de ces spécialistes. Pour les spécialistes, l’adoption de ces derniers permettra à l’organisation panafricaine de faire face aux multiples défis auxquels font face les Etats membres.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD, Brigi Rafini, s’est réjoui de la présence des délégués des quasi-totalité des pays membres, ce qui, pour lui, est gage de l’atteinte des objectifs assignés à cette réunion.
« Le présent atelier constitue un creuset d’échanges entre spécialistes qui doit permettre un examen approfondi de tous les aspects devant concourir à disposer de projet de textes consensuels mais surtout adéquats, en vue d’assurer la viabilité et l’efficience des structures et organes concernés » souligne Brigi Rafini, secrétaire exécutif de la CEN-SAD.
Pour le représentant du président en exercice de la CEN-SAD, Mogombaye Apollinaire, la finalisation indispensable des textes juridiques viendra couronner tous les efforts consentis pour mettre définitivement la CEN-SAD sur les meilleures voies.
« Aujourd’hui, nous pouvons dire que la CEN-SAD est en pleine renaissance et s’attèle, grâce aux efforts de tous, à sa redynamisation et sa consolidation », a-t-il souligné.
Créée en Libye 1994, la CEN-SAD regroupe 25 États membres du Sahara et du Sahel, et est reconnue par l’Union africaine comme pilier de l’intégration sur le continent et du développement économique social et durable de l’Afrique.