La lutte contre le VIH et la malnutrition au Tchad portée au sommet de l’Etat tchadien. Ceci avec la volonté d’implication exprimée par la première dame au cours des entretiens qu’elle a eu successivement avec le Représentant adjoint de l’ONUSIDA au Tchad et le représentant de l’UNICEF, le mercredi 29 aout à N’Djamena.
A propos de la lutte contre le VIH/SIDA, madame Hinda Deby Itno a exprimé son engagement particulier dans la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon le représentant adjoint de l’ONUSIDA au Tchad, la première dame s’est engagée également à s’impliquer dans les prochaines activités de lutte contre le syndrome d’immunodéficience acquise au Tchad.
En ce qui concerne la lutte contre la malnutrition, madame Hinda Deby Itno s’est entretenue de la question avec le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance. Selon le représentant de l’UNICEF, les mesures seront prisent sur les activités bénéfiques pour les enfants tchadiens 2019-2020.
Pour la petite histoire, la malnutrition et le VIH/SIDA sont les maux qui minent l’avenir du Tchad. En 2016, le taux de prévalence de la maladie au sein de la population tchadienne agée de 15 et 49 ans était estimé à 1,3 %, situant le pays au 38e rang mondial. Selon le Comité national de lutte contre le sida, CNLS, 12 000 nouvelles personnes y sont infectées par le virus chaque année. La situation alimentaire au Tchad, elle, ne cesse de se détériorer. Selon les résultats du cadre harmonisé de mars 2018, 4 millions de personnes sont en risque d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure (juin-août 2018), y compris environ 520 000 réfugiés et retournés. Parmi ces personnes, 991 000 sont en insécurité alimentaire sévère (phases «crise» et «urgence») – ayant épuisé leurs réserves alimentaires et ne pouvant subvenir à leurs besoins alimentaires de base.