Dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, le niveau de pauvreté des populations préoccupe le programme des nations unies pour le développement (PNUD). En droite ligne de la célébration de la Journée Internationale de l’élimination de la pauvreté, l’organisme onusien a passé hier en revue ses réalisations  dans certaines localités de la région.

En effet, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun détient le taux de pauvreté le plus élevé du pays avec 74,3 % selon Daniel Kalbassou,  président du conseil régional. En raison de la survenue de la COVID-19, couplée aux conséquences des crises sécuritaires liées au terrorisme de Boko Haram et aux conflits Russo-Ukrainien, les populations sont exposées au risque de détérioration de leurs conditions de vie et de basculement dans l’extrême pauvreté, si des mesures de protection et de sécurité sociale adéquates ne sont pas prises.

Pour marquer cette journée célébrée le dimanche sous le thème « en finir avec le non-recours : Pour un accès effectif de toutes et tous aux droits et aux services », le PNUD a décidé de passer en revue ses réalisations dans la région de l’Extrême-Nord. Étant que la sécurité sociale étant un droit humain fondamental qui vise à garantir que chaque personne puisse vivre en bonne santé et dans la dignité.

Des réalisations qui contribuent à améliorer de façon substantielle les conditions de vie des populations. À l’exemple de Zamay, un canton du département du Mayo-Tsanaga, l’on a découvert des jeunes déplacés et ceux issus de la communauté hôte qui tire l’essentiel de leurs revenus grâce à la couture, broderie et autres activités génératrices de revenus.

L’objectif, selon le programme onusien est d’autonomiser les jeunes vulnérables en faveur de la paix, de la sécurité et de la résilience. En plus de ces activités, le PNUD a également mis en place des centres fonctionnels où sont formés les jeunes et les femmes, les moulins à écraser les céréales et l’informatisation des actes d’état civil.

Par Hamadou