Une travailleuse humanitaire enlevée par Boko Haram tuée hier dans le Nord-Est du Nigeria. Annonce faite hier dans un communiqué du gouvernement nigérian. Cette exécution intervient après un ultimatum lancé, il y a deux jours, par ces ravisseurs. Selon le ministre nigérian de l’information Lai Mohamed, ce meurtre est ignoble, inhumain et impie.
Pour rappel, trois travailleuses humanitaires sont enlevées depuis le 1er mars au cours d’une attaque par le groupe islamiste de la ville de Rann, dans l’extrême nord-est du Nigeria. Une sage-femme des otages a été exécutée, il y a 1 mois. Une travailleuse humanitaire et un fille de 15 ans sont encore otages de ce groupe. Les éléments Boko Haram exigent le paiement d’une rançon pour la libération des otages.
Cheik Algoni Yasine, chef religieux musulman à N’Djamena appelle le groupe des Boko Haram à ne pas tuer leurs semblables. L’appel est lancé hier à l’occasion des menaces d’exécution d’une deuxième femme, otage des par Boko Haram au Nigeria. Cet appel reste valable après l’exécution de la deuxième otage hier. Selon ce chef religieux musulman tchadien, Dieu interdit strictement dans le saint Coran de tuer ou faire souffrir son prochain. Toujours selon lui, il faut aimer son prochain comme soi-même.
Cheik Algoni Yasine d’indiquer que l’islâm recommande à chaque fidèle musulman de considérer la vie de leur semblable comme celle de leur propre fils. Pour lui, l’islam ne conseille pas la tuerie à laquelle se livre Boko Haram. « L’islam nous conseil de faire le mal et non le bien » indique-t-il. Il ne faut pas faire souffrir les autres car l’islam ne conseille pas de tuer les autres poursuit l’imam.