Les personnes déplacées à la suite de l’insurrection de Boko Haram au Nigeria sont confrontées à des difficultés dans de nombreux camps de déplacés à Jalingo dans l’Etat de Taraba, dans l’Est du Nigeria.
Selon le représentant des réfugiés, Alhaji Bukar Aisami, leur situation socio-économique se dégrade du jour au lendemain. Il indique que ces réfugiés viennent de Maffa, Kondouka et Tieré.
Le représentant des réfugiés demande au gouvernement de l’Etat de Borno et celui de l’Etat Fédéral du Nigeria de les assister. Il souhaite que le gouvernement reconstruise les habitations détruites par Boko Haram autour de Maiduguri pour faciliter la réinstallation des déplacés dans leurs villages respectifs. Le retour des déplacés est vital, poursuit-il. Selon Alhaji Bukar Aisami, les déplacés sont, majoritairement, des agriculteurs et pécheurs provenant des localités fournisseurs des produits alimentaires consommés par les habitants de la localité d’accueil. C’est pourquoi, ajoutent-il, leur retour est indispensable parce qu’une fois rentrer au village, ils peuvent poursuivre leurs activités agricoles.
Avant ce retour, le représentant demande aux autorités de prendre des mesures pour renforcer leur sécurité. Pour lui, la sécurité est une des conditions qui peut permettre le retour de tous les déplacés. Il affirme que les déplacés font régulièrement objet d’attaque des présumés éléments de Boko Haram lorsqu’ils se rendent dans leurs champs.