Les activités de la première édition de la coupe d’Afrique de slam poésie se poursuivent dans la capitale tchadienne. Dans le cadre de cette coupe, le centre culturel Baba Moustapha de Ndjamena a servi de cadre vendredi dernier à une conférence débat sur la question de l’égalité du genre et la citoyenneté. Une vingtaine d’artistes composés des poètes, musiciens et autres invités ont pris part à cette conférence.

Selon Jean Richard Croquemort, membre du comité organisateur de ce festival, les problèmes liés à la question du genre sont quotidiennement vécues dans la société tchadienne. Il estime que les garçons sont beaucoup plus privilégiés que les filles. Pourtant, souligne-t-il, si on accordait les mêmes chances de réussite à ces dernières, elles pourraient s’occuper convenablement de leur famille.

Pour Bouchra Ndiaye, un autre membre du comité d’organisation de la compétition de la coupe d’Afrique  de Slam poésie,  la femme occupe une place de choix dans la société.  Elle rappelle que nombreuses femmes se retrouvent veuves du jour au lendemain sans moyens de se prendre en charge. Bouchra Ndiaye  estime qu’il est important pour une femme apprenne à se défendre dans la société pour aider   son mari  et  ses enfants.

Selon l’organisation des nations unies pour l’alimentation FAO, pour lutter contre la pauvreté et atteindre l’objectif Zéro faim à l’horizon 2030 au Tchad, il faut travailler simultanément sur l’égalité du genre et  spécifiquement sur l’autonomisation des femmes.