Le cheikh Goni Yassine demande aux tchadiens de cultiver l’esprit de tolérance et de pardon. C’est à l’occasion de journée internationale de la tolérance célébrée les 16 Novembre de chaque année.
Selon lui, la tolérance est une valeur importante dans la société. Il déclare que lorsqu’une personne fait du mal à son prochain et que ce dernier lui pardonne, Il aura le récompense de Dieu.
Pour Cheikh Goni Yassine, Dieu aime les personnes qui pardonnent quand elles sont offensées car, affirme-t-il, Dieu a dit dans le coran que, pardonner son prochain, est l’acte la plus aimée de l’Eternel.
La RNI a interrogé Pascale Lagrande, une victime de l’intolérance à N’Djamena qui dit avoir été agressé par un groupe des jeunes à cause son habillement. Elle déclare : « ces jeunes pensaient que je faisais du racolage alors que ma tenue était tout à fait normale. J’ai été perturbé. C’est de l’intolérance.»
Selon certains tchadiens, la culture de la paix et de la non-violence doit être inculquée aux enfants dès le bas âge. Ils estiment également que la tolérance est la condition sine-qua-none pour la paix dans société et la vie des êtres humains.
Quand un être humain n’est pas tolérant, il lui serait difficile de vivre en société, lance un jeune diplômé tchadien. Pourtant, il est estime que nous sommes des tchadiens et une espèce humaine et sommes condamnés à vivre ensemble. Pour ce jeune, les citoyens doivent prouver leur obéissance à Dieu à travers le respect des commandements prescrits dans la bible et le coran.
Pour la petite histoire, depuis 1995, le 16 novembre a été proclamé, à l’initiative de l’Unesco, Journée internationale pour la tolérance. Cette journée est axée sur des actions éducatives, non seulement en direction des enfants, mais aussi en direction des adultes, car il est possible de grandir à tout âge .L’objectif de cette journée est de faire reculer l’intolérance parce qu’elle génère de la violence, partout où elle se trouve. A l’inverse, inciter les communautés réunies sur un même territoire à coexister dans la paix et le respect est propice au développement. |