Les responsables des trois grandes religions du Tchad ont demandé lundi dernier aux communautés tchadiennes de cultiver la paix et à la cohabitation pacifique, à l’occasion de la journée de prière pour la paix et la cohabitation pacifique célébrée le 28 novembre de chaque année.
Selon les représentants de ces trois grandes religions du Tchad interrogés par Radio Ndarason Internationale, les citoyens doivent cultiver la paix et la communion, car ils sont tous d’un même pays. Selon eux, ces religions ne doivent pas constituer un obstacle à l’unité nationale dans le pays. Ils demandent, en outre, aux citoyens de chercher à progresser dans la dignité. Pour atteindre cet objectif, les tchadiens doivent vivre humblement, précise-t-il. Pour eux, si une personne leur fait du mal, il est préférable que la réponse soit pacifique et amicale car cela va leur permettre d’évoluer vers une société de pacifique.
Selon l’observatoire de la liberté religieuse au Tchad, près de 10 % des musulmans sont considérés comme ayant des tendances islamistes salafistes ou Wahhabisme, une interprétation stricte du coran originaire d’Arabie Saoudite. Ces musulmans extrémistes sont à maintes reprises entrés en conflit avec les musulmans modérés, précise-t-il. C’est ainsi que chaque année le forum régional sur le dialogue interconfessionnel composé de représentants de la communauté islamique, des églises protestantes et de l’Eglise catholique se réunissent plusieurs fois par ans afin de promouvoir la tolérance religieuse et de lutter contre les préjugés envers les personnes d’autres religions. Il rappelle toutes fois, que les confessions religieuses entretiennent en général de bonnes relations en particulier dans le sud du pays. Il affirme que des délégations de musulmans et chrétiens assistent régulièrement aux célébrations et fêtes religieuses les unes des autres. |