Un tour dans quelques quartiers de la capitale tchadienne suffit pour constater les faits. Les abords des rues et autres ruelles sont systématiquement occupés par certains citoyens pour des activités génératrices de revenus.
Assis confortablement sur un tabouret, de fois à même le sol sur ces routes par endroit exigu et en mauvaise état, ces commerçants s’affairent à leurs activités commerciales sans penser au danger qui les guettent.
Même si certains reconnaissent courir des risques en obstruant le passage, d’autres avances tout simplement que ces espaces leurs sont attribués par la mairie contre un impôt mensuel de 1500 C francs CFA.
Face à ces allégations, Radio Ndarason Internationale s’est rapprochés des autorités municipales du 3èmearrondissement qui reconnaissent l’ampleur de la situation. Ces derniers ont affirmé procéder régulièrement à la saisie des marchandises des commerçants qui occupent de manière anarchique les espaces publiques. Cependant ces derniers reviennent de nouveau après avoir payé une amande et récupéré leurs marchandises.