Lutte contre Boko Haram : les appels se multiplient en plusieurs directions pour mettre un terme à ce phénomène dans le bassin du lac Tchad.
Le premier vient du conseil supérieur islamique qui appelle le groupe Boko Haram à la paix et à la tolérance. Selon Cheikh Goni Yassine appelle le groupe Boko Haram, sans la paix, il n’y a pas de développement et de progrès social. Interrogé hier, par Radio Ndarason Internationale à la suite de la recrudescence des attaques des éléments du groupe Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad, cheikh Goni Yassine, membre du conseil supérieur islamique affirme que la violence apporte, non seulement des souffrances immenses à la population, mais détruit également toute perspective de développement économique.
Selon ce chef religieux, la violence expose les pays à des drames humanitaires,les pays font face à de multiples conflits et problèmes sécuritaires. Cheikh Goni Yasine rappelle que l’acte du mal est strictement interdit par toutes les religions car, que ce soit le christianisme ou l’islam, ces deux grandes religions prônent l’amour et le partage.
Les auditeurs de Radio Ndarason Internationale, quant à eux, demandent à la population d’être toujours vigilante. Ils l’ont dit dans l’émission « Appel Thématique » de ce matin sur RNI. Selon les participants à l’émission, en cas de présence d’un suspect, les personnes doivent tenir informer les agents de sécurité les plus proches. Ils affirment également que les tchadiens doivent accepter d’être fouiller dans les lieux de cultes et de cérémonies.