Les personnes qui vivent dans les camps des déplacés de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, lancent un cri d’alarme aux autorités de leur Etat. Selon quelques déplacés interrogés par Radio Ndarason Internationale, leurs familles et eux, sont exposés à des maladies en cette période où, il fait extrêmement froid à Maiduguri.
Les déplacés rappellent également que les familles sont contraints de vivre en surnombre dans une seule chambre. Parmi ces femmes, il y a celle qui viennent juste de donner naissance.
Ces personnes affirment également que le camp accueille au jour, le jour des nouveaux nés. Malheureusement, les familles n’ont aucun revenu pour acheter des draps pour protéger ces nourrissons contre le froid.
Les déplacés demandent l’aide de leur Etat pour pallier les problèmes de manques d’abris et de nourritures car, ils déclarent ne pas disposer de moyens financiers pour subvenir à leurs besoins.
Interrogé par RNI, une habitante de Maiduguri indique que pour des raisons de sécurité, les habitants des villages environnants commencent maintenant à s’installer dans la ville de Maiduguri. C’est suite aux récentes attaques fréquentes des présumés de Boko Haram. Pour elle, cette situation cause un problème de location des maisons pour les déplacés.
Selon le rapport des Nations Unies publié mercredi, Plus de 30 milles personnes déplacées se trouvent à Maiduguri dans le Nord-est du Nigeria, depuis 21 jours. Ce phénomène est consécutif à une recrudescence des combats entre l’armée nigériane et le groupe djihadiste Boko Haram.