Les réfugiés nigérians vivants à Abadam au Niger demandent aux autorités du Nigeria d’engager le chantier de réhabilitation des habitations détruites lors des incursions des éléments du groupe Boko Haram. Un réfugié interrogé par Radio Ndarason Internationale a indiqué que, la quasi-totalité des réfugiés nourrit le désir de retourner dans leur pays. Ce nigérian demande également à l’Etat nigérian de mettre tout en œuvre pour trouver une solution définitive à ce conflit qui n’a que trop duré. Il déclare, en outre, être touché par la marque de sympathie manifestée à leurs égards par le Niger. Selon lui, les autorités nigériennes n’ont ménagé aucun effort pour garantir leur sécurité.
Le réfugié salut par ailleurs, l’appui décisif des forces armées tchadiennes dans la lutte contre le terrorisme notamment au Niger et au Nigeria. L’intervention terrestre des soldats tchadiens contre les éléments terroristes traduit, selon ce réfugié, la volonté manifeste du président Idriss Déby Itno, de soulager la souffrance des populations touchées de loin ou de près par l’atrocité et la terreur causée par ces bandes armées.
Le réfugié a également exprimé sa gratitude pour l’hospitalité dont a fait montre la population nigérienne à l’égard des réfugiés nigérians depuis leur arrivés dans le pays. Selon lui, la solidarité des populations autochtones a aidé nombres de réfugiés à s’intégrer socialement et économiquement au Niger. Il déclare : « Depuis que nous sommes arrivés ici, ils ne nous ont rien dit. Nous vivons ici comme-ci nous étions dans notre propre pays. Nous faisons nos petits travaux et activités commerciales comme, nous le faisions chez nous.»
Il indique en outre que les autorités nigériennes ne font pas d’exceptions lors des distributions des vivres et des aides humanitaires. Les réfugiés bénéficient des vivres et des matériels au même titre et même pied d’égalité que les nationaux explique ce réfugié.
Selon les sources proches des autorités régionale de Diffa citées dans le journal ‘’Diocèse de Maradi’’ plus de 100 mille réfugiés nigérians vivent depuis 2009 au Niger