Les habitants de la ville de N’Djamena demandent aux commerçants et femmes de ménages d’utiliser les nappes et assiettes pour conserver les aliments. Selon quelques N’Djamenois interrogés ce lundi dans le 7ème arrondissement de la capitale tchadienne, l’absence de conditions hygiéniques des alimentaires constitue une véritable menace pour la santé des consommateurs.
Pour l’une des femmes interrogées, la quasi-totalité des aliments vendus dans les rues de N’Djamena, sont envahies par les mouches. Elle a déclaré que: « Ces aliments attirent des insectes et mouches et mettent en péril la santé des consommateurs car provenant des caniveaux, toilettes et lieux de défécations. Les aliments de la rue restent également longtemps à ciel ouvert »
Elle recommande aux femmes qui vendent les patates grillées de protéger les aliments à l’aide des mouchoirs pour éviter que les microbes ne viennent s’y poser. Par ailleurs, celles qui vendent des gâteaux peuvent les mettre dans les bassines et les fermer avec des couvercles à ajouter la dame.
Selon Nindiguim Issaka, un agent de santé interrogé ce lundi par RNI, les aliments mal conservés vendus dans les rues constituent un véritable problème de santé public. Ces aliments peuvent mettre en péril la santé des consommateurs lorsqu’ils sont exposés à la poussière et aux microbes expliquent Nindiguim Issaka. Les maladies liés à la consommation des aliments non protégés sont selon le spécialiste de la santé, la diarrhée, le choléra, la fièvre entérique appelé la typhoïde et les vers intestinaux.