La situation sécuritaire s’améliore progressivement dans l’espace du bassin du lac Tchad, selon Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’union africaine. Interrogé par Radio Ndarason Internationale à l’issus de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat des pays membres de la communauté des Etats Sahelo Sahariens, CEN-SAD, qui s’est tenu le week-end dernier à N’Djamena, Moussa Faki Mahahat a indiqué que le retour de la paix dans le bassin du lac Tchad est à mettre à l’actif de la force multinationale mixte, FMM. Selon lui, cette force est en train de faire un travail remarquable. Pour le président de la commission de l’union Africaine, la mise en place et l’opérationnalisation de la force multinationale mixte a permis, en outre, d’accompagner les réfugiés et déplacés dans un processus de reconstruction et de réhabilitation. Par ailleurs, le diplomate tchadien a rappelé que le développement de la zone Sahelo-Saharienne ne peut se réaliser sans la paix et la sécurité. C’est pourquoi,a-t-il dit, l’union africaine, UA, de concert avec la communauté du Bassin du Lac Tchad et la force mixte multinationale, a pris un certain nombre de mesures pour soulager les réfugiés et déplacés. Ces mesures sont notamment, la mise sur pied d’une force armée conjointe pour faire face à l’insécurité dans ces pays. Selon Serge Michaillof, chercheur associé à l‘Iris, ancien directeur de la banque mondiale et ancien dirigeant de l’agence française de développement, les économies des pays de la Bande Sahelo-Saharienne sont faibles et leur appareil sécuritaire est nécessairement de très petite taille. C’est pourquoi, ces pays ont créé le G5 Sahel a déclaré Serge Michaillof. Selon lui, cette force facilite en particulier les actions de poursuite au-delà des frontières nationales car les djiahadistes ne connaissent pas de frontières et passent d’un pays à l’autre.
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