La situation sécuritaire dans le bassin du lac Tchad a été marquée au cours de la semaine qui s’achève par une recrudescence des attaques du groupe Boko Haram. Aucun des quatre pays situés autour du lac Tchad n’a été épargné.
La première attaque des présumés Boko Haram de la semaine remonte à mardi, le dimanche 14 avril 2014 à Bohouma, à une vingtaine de kilomètres l’Ouest de Djmerone dans la province tchadienne du lac. Les sources locales ont parlé de sept morts et onze blessés. Les sources militaires ont confirmées l’attaque et signalées la neutralisation d’une soixantaine d’éléments du groupe Boko Haram.
A la suite de cette attaque, le ministre de la défense, le général Daouda Yaya, s’est rendu sur les lieux de l’attaque et en a profité pour lancer un appel à la vigilance des forces de sécurité. Au lendemain de cet appel, un autre appel à la vigilance a été lancé par le préfet du département de Fouli à Liwa, lors d’une rencontre mensuelle de concertation entre les autorités administratives, les services de l’État et les partenaires de mise en œuvre des activités humanitaires. C’est pour prévenir des nouvelles attaques des présumés Boko Haram dans la zone.
Les éléments de Boko Haram ont attaqué les positions des troupes de l’armée tchadienne de la Force Multinationale Mixte au Nord-est de Maiduguri, chef-lieu de l’Etat de Borno, le mardi 16 avril. Au cours des affrontements, deux soldats tchadiens ont été tués contre une cinquantaine de présumés éléments de Boko Haram.
Nous ne pouvons boucler cet article sans rappeler le vol de plus de deux cent têtes de bétails et des biens matériels par les présumé boko à une dizaine de Kms au Nord de Kaiga Kindjiria, toujours, dans la province du lac, le samedi 13 avril dans l’après-midi. D’après un fermier, il n’ y a pas eu violences physiques à l’égard de personnes présentes à cet endroit.