Les agences humanitaires des Nations unies auront ainsi besoin de plus de 51,5 milliards de dollars l’an prochain. En cause, les retombées de la guerre en Ukraine et les effets du changement climatique qui aggravent notamment les risques de famine en Afrique.
Les besoins humanitaires sont horriblement élevés », a déploré Martin Griffiths, le chef de l’agence humanitaire de l’ONU, dans son appel lancé ce jeudi 1er décembre, face aux besoins humanitaires qui s’envolent.
La guerre en Ukraine a exacerbé les pénuries alimentaires dans les pays en développement. Selon l’Onu, plus de 20 millions de personnes sont déjà en situation d’insécurité alimentaire grave au Kenya, en Éthiopie, mais surtout en Somalie où la famine sera installée d’ici la fin de l’année.
Au total, selon Martin Griffiths, on estime que 222 millions de personnes seront confrontées à l’insécurité alimentaire aiguë dans 53 pays d’ici la fin de l’année. « L’année prochaine sera donc le plus vaste programme humanitaire jamais lancé au niveau mondial », a-t-il ajouté.