Le président togolais Faure Gnassingbé, qui assure la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet, est arrivé hier mercredi 4 décembre à Bamako. La visite du chef de l’Etat togolais entre dans le cadre des 46 militaires détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés le 30 décembre à 20 ans de réclusion criminelle.
Les 46 soldats ont été déclarés coupables « d’attentat et complot contre le gouvernement », « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat », « détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre (…) ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », à l’issue d’un procès de deux jours à Bamako.
Pour rappel, depuis le 10 juillet, la Côte d’Ivoire exige la libération de ses soldats en niant catégoriquement qu’ils aient été des « mercenaires », affirmant qu’ils étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA).