La revue humanitaire de la semaine reste dominée par l’appui de de organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO, en engrais et semences, à cent vingt-huit mille déplacés et réfugiés internes de l’Etat d’Adamaoua et Bornu.
La revue humanitaire la plus récente date du dimanche 16 juin 2019 ou quatre-vingt-dix-huit mille ménages touchés par l’insurrection de Boko Haram dans l’Etat d’Adamawa et trois mille agriculteurs déplacés de Konduga, dans l’Etat de Bornu ont bénéficié d’engrais et semences. L’Etat de Bornu est situé au nord-est du Nigeria. Le don a été est faite par organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO. Selon Omondi Polycarp, un expert à la FAO, les semences sont composées essentiellement des graines de néré, arachide, maïs, légumes, gombo et d’intrants agricoles. D’après le responsable du programme de la FAO, Peter Egwuda, 5000 ménages de Funne et Potiskum deux villes de l’Etat de Yobé, au nord-est du Nigeria ont également reçu des intrants agricoles dans le cadre de l’assistance de FAO.
Le vendredi 07 juin 2019, un projet de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger et le développement du monde rural a été signé à Niamey au Niger. C’est la ministre nigérienne du Plan qui a présidé la cérémonie officielle de signature de l’accord de financement du programme intégré d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger PIDACC. L’officialisation de cet accord a permis de mettre à la disposition de la composante Niger du PIDAAC, une somme de 7, 5 milliards de Francs CFA, cofinancée par la Banque Africaine de développement et l’union Européenne à hauteur respectivement d’environ six milliards et 1,3 milliards de francs CFA. Selon la ministre nigérienne du Plan, Kané Aichatou Boulama, l’objectif est d’entreprendre des actions de lutte contre l’érosion et de réduire le processus d’ensablement du fleuve. D’après elle, ce programme permettra également de développer le monde rural.
Le mardi 11 juin 2019, un projet dénommée seconde chance éducative a été lancé dans le camp des réfugiés de Minawoa dans le Mayo Tsanaga, c’est dans le nord-est du Cameroun. C’est un projet de réinsertion dans le système éducatif des filles réfugiés et déplacées internes et les communautés hôtes. Ce projet est proté par l’organisme non gouvernemental Onu femmes en collaboration et mis en œuvres par le ministère camerounais de la promotion de la femme et de la famille MIRPROFF. Selon Abdoulaye Ousmane, le 5ème adjoint au maire de Mokolo cité par l’œil du Sahel, ce projet vient à point nommé. D’après lui, l’environ actuel est dominé par la deperdition scolaire des jeunes filles. Il indique qu’à Mokolo, comme dans bon nombre des villes septentrionales, la plupart des jeunes filles âgées entre 15 et 25 ans se trouvent exclues du système scolaire. A l’extrèmes nord, le projet sera implémenté dans les centres de cohésion sociale du camp des réfugiés de Minawao.
Nous ne bouclerons pas cette revue sans dire que le vendredi 14 juin 2019, le Docteur Bissou Moustapha Kori, chef de zone de l’hôpital de la paix a annoncé la vaccination de plus de soixante-dix mille quatre cent enfants contre la poliomyélite dans le district de Ndjamena. C’est à l’occasion de la campagne de vaccination qui est organisée du 14 au 18 juin en faveur des enfants dans la ville de N’Djamena. D’après Dr Bissou Moustapha Kori, c’est une campagne de vaccination régulière qui vise à prévenir cette maladie. Interrogé par Radio Ndarason Internationale, Dr Bissou Moustapha Kori a demandé aux parents de faire vacciner tous les enfants de zéro à cinq ans.