Par un communiqué du 04 avril, la Banque mondiale informe qu’elle a approuvé un don de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 150 millions de dollars, pour permettre au Tchad de réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat.
Selon le communiqué, le Projet intégré pour la lutte contre les inondations et la résilience urbaine à N’Djaména (Pilier) s’appuiera sur une approche globale pour améliorer la résilience de la ville face aux défis du changement climatique.
Le communiqué indique que le Pilier capitalise les enseignements tirés des projets similaires mis en œuvre dans la ville de N’Djaména avec l’appui technique et financier de l’AFD et de l’Union européenne. « L’approche globale du projet tiendra compte des aspects genre et de l’engagement actif des communautés dans toutes les activités afin de maximiser les impacts du projet en faveur des populations les plus vulnérables aux inondations », souligne le communiqué.
Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, Clara De Sousa, ce projet a pour vision à long terme de transformer N’Djaména en une ville plus résiliente, verte et durable, capable de s’adapter à la croissance urbaine, aux transitions économiques et aux impacts de la variabilité et du changement climatiques.
Le projet a pour vision stratégique d’établir une plateforme programmatique pour renforcer le développement urbain résilient au climat dans le pays ainsi qu’établir un partenariat fort et de long terme entre le gouvernement du Tchad, la mairie de N’Djamena, la Banque mondiale ainsi que d’autres partenaires au développement qui travaillent sur cette problématique.