Les vivres manquent cruellement dans le camp des déplacés de Muna. Ce camp est situé à Maiduguri, au nord-est du Nigeria.
Selon quelques déplacés interrogés par Radio Ndarson Internationale, les vivres qu’ils reçoivent des humanitaires ne leurs permettent pas de couvrir le mois.
Ils ont rappelé qu’une famille de sept personnes ne reçoit que sept à huit tasses de céréales par mois. Cette quantité est insuffisante comme provision alimentaire ont fait remarqué les déplacés de Muna.
Ils ont souligné que leur situation alimentaire est critique. Ils déclarent : « Si les organisations internationales nous amènent les vivres ce mois, c’est deux ou trois mois plus tard qu’ils repasseront »
Les déplacés de Muna ont demandé aux autorités locales et personnes de bonne volonté de à voler à leur secours.
Selon l’alliance médicale africaine qui transforme l’humanitaire ALIMA à Muna, depuis le début de l’insurrection Boko Haram en 2009, trente mille personnes se sont réfugiées au Nigeria. D’après Alima, la plupart ne viennent qu’avec des valises personnelles. Il a rappelé que ceux qui s’installent dans les communautés d’accueil ont peu d’accès à la nourriture, à l’eau et à un abri. Toujours selon Alima, 26% des enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère MAS. Le taux globale de malnutrition est de 43% a souligné ALIMA.