Les femmes tchadiennes ont célébrés ce dimanche la 43^ème édition de la journée internationale de la femme. Le thème international retenu pour l’édition de cette année est: « je suis de la génération égalité : levez-vous pour les droits des femmes ».

Cette journée a été un moment privilégié pour les femmes et filles de s’arrêter et réfléchir sur les avancées de leurs droits.

Dans les rues et quartiers, on pouvait apercevoir des femmes habillées en tissus confectionner pour cette fête. Elles étaient toutes belles et bien habillées.

A chagoua, Abena et Kamda, des quartiers situés respectivement dans le 7^ème arrondissement de la capitale tchadienne,  des activités festives ont été organisées un peu partout pour donner vie à cette fête.

Les alimentations et restaurants étaient investis vers midi par les femmes.  La joie d’être ensemble  pour célébrer l’évènement se lisait sur bien des visages. Dans les alimentations, les discussions étaient centrées au tour de la femme tchadienne et  ses droits.

Certaines femmes ont affirmé par ailleurs avoir fêté dans la frustration. C’est le cas d’une jeune vendeuse de tomate rencontrée non loin du marché d’Abena dans le 7^ème arrondissement de la ville de N’Djamena. Elle a indiqué que les femmes sont battues et tuées par les hommes qui sont sensés les protéger.

Une autre femme rencontrée à la sortie de la messe a déclaré n’avoir pas pu se procurer un pagne 8 mars par manque d’argent.

A Moursal, Kabalaye et Ardebjumale, la température n’a pas été la même. Même si les boites de nuit et charcuteries ont distillé à longueur de journée de la bonne musique, les places étaient quasiment vides sinon occupées uniquement par les hommes. D’après une jeune étudiante en Finance que nous avons rencontré, cette fête n’est pas à sa première édition mais n’a pas permis d’apporter un changement significatif  aux conditions de vie des femmes tchadienne.