Les vivres manquent depuis trois mois dans le site des déplacés de Digou. Ce site est situé à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de kiskira, dans la province du lac Tchad.
Quelques déplacés interrogés par Radio Ndarason Internationale ont indiqué recevoir habituellement des vivres tous les mois ou chaque quarante-cinq jours(45) de la part de l’ONG Bureau Consulting International, BCI.
Les vivres qui leurs sont distribués sont composés de légumes, huile, sorgho et intrants contre la malnutrition, ont expliqué les déplacés à Radio Ndarason Internationale.
Par ailleurs, ils ont fait savoir, que depuis trois mois il y a eu rupture de livraison de vivres. Les déplacés ont déclaré en souffrir car ils ne disposent pas de moyens pour se procurer des céréales sur les différents marchés de la localité.
Les déplacés ont appelé à cet effet les autorités locales et personnes de bonne volontés à leur venir en aide car, la situation sécuritaire qui prévaux dans la localité ne leur permet pas de cultiver et faire faire la pêche ont-ils poursuivi. Ils ont affirmé avoir perdu tous les activités qui leurs permettaient de subvenir à leurs besoins.
Selon une étude menée en 2015 par Action Contre la Faim, Care Internationale et Coopérations Internationale, la province du lac Tchad est l’une des zones les plus vulnérables du Tchad car difficile d’accès. Selon ces organisations humanitaires internationales, ces régions sont insuffisamment desservies en services sociaux de base. Ils ont fait savoir que certains nombres d’acteurs humanitaires se déploient à apporter une assistance aux populations déplacées mais le caractère dynamique des déplacements due à la poursuite des attaques dépasse la capacité des acteurs à répondre aux besoins croissants des déplacés et