Au sommet US-Afrique qui se tient actuellement à Washington, les questions sécuritaires étaient au cœur des échanges. Le continent africain fait face au terrorisme en particulier au Sahel. Mais aussi à l’est, en Somalie, ou la capitale Mogadiscio est régulièrement le théâtre d’attaques.
« Ces quinze dernières années, ces groupes terroristes étaient en avant-plan. Ils contrôlent presque la plus grande partie de la Somalie, c’est-à-dire la Somalie rurale. Nous avons donc lancé une stratégie. Les shebab, ou les terroristes, où qu’ils soient, ne peuvent être vaincus uniquement par des moyens militaires », a expliqué le président somalien Hassan Sheikh Mohamud.
« Nous sommes à l’écoute de ce qui est important pour les dirigeants de la région et des pays concernés. Et nous voulons comprendre ce qui est vraiment important pour vous. Et pour aller plus loin, nous voulons nous assurer que nous faisons ce qu’il faut pour développer et renforcer vos forces de sécurité et vous aider à travailler sur votre modèle de sécurité d’une manière que vous jugez bénéfique et qui favorise certainement la stabilité régionale », a déclaré Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense.
Le président du Niger, qui vient de lancer une opération de mobilisation d’anciens militaires à la retraite pour soutenir à l’armée, s’est aussi exprimé sur le terrorisme.
« Nous avons considéré que pour faire face à ce fléau, nous devions combiner plusieurs actions. La première consiste à promouvoir malgré tout la démocratie, l’État de droit, le respect des droits de l’homme. Précisément, parce que nous avons un défi à relever », a déclaré Mohamed Bazoum.
Pour gagner en influence sur le continent, les Etats-Unis ont mis la main au portefeuille, et promis de consacrer 55 milliards de dollars à l’Afrique sur trois ans.