Célébration hier de la journée internationale des enfants soldats dans le monde entier. Adopté en l’année 2000 par les Nations unies, cette journée est dédiée aux milliers de garçons et de filles enrôlés de force aux groupes armés.
Commémorée chaque année pour lutter contre l’enrôlement forcé des garçons et de filles par les groupes armés, cette journée ratifiée par 123 États dont la France, interdit l’utilisation et l’enrôlement obligatoire des moins de 18 ans. Selon l’UNICEF, dansle monde entier, des milliers de garçons et de filles sont recrutés dans des forces armées gouvernementales et des groupes rebelles pour servir de combattants.
Cependant, l’UNICEF souligne que derrière ce terme générique « enfant soldat », se cache une dure réalité. Qu’ils soient témoins des conflits ou forcés d’y prendre part, ces enfants et adolescents sont avant tout des victimes : réduits à la servilité, violentés, abusés sexuellement, exploités, blessés…
Privés de leurs droits et de leur enfance, ils subissent les lourdes conséquences physiques et psychologiques de cet enrôlement… quand ils ne sont pas tués.
Selon le dernier rapport de l’ONU datant de janvier 2022, le nombre d’enlèvements d’enfants a continué d’augmenter, et les cas établis ont été particulièrement nombreux en Somalie, en République démocratique du Congo et dans le bassin du lac Tchad.