A la tribune du sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA), où se sont succédé plusieurs orateurs, les interventions ont fait mention des liens de causalité entre les phénomènes du terrorisme et celui des changements des gouvernements anticonstitutionnels.
Le Lieu a été tout indiqué pour le Président du Conseil Militaire de Transition du Tchad, de faire comprendre à ses pairs, l’ampleur et la complexité du phénomène et le poids qu’il constitue pour le Tchad qui lutte sur plusieurs fronts, qu’il s’agisse du bassin du Lac Tchad au sein de la Force Mixte Multinationale, la zone des trois frontières dans le cadre de la Force conjointe ou le nord Mali dans le cadre de la MINUSMA.
Prônant une politique pragmatique de l’action, connue et reconnue, le Tchad à l’image de l’ensemble des pays du bassin du Lac-Tchad et du Sahel, dira le Chef de l’Etat, consent des efforts énormes en matière de sécurité au détriment d’autres secteurs vitaux. Loin d’être une partie de plaisir, cet engagement de premier plan se veut une réponse agissante et solidaire contre un péril qui, au lieu de reculer, se régénère de plus belle comme en témoigne l’actualité.
« Nous devons nous interroger légitimement sur la source de leurs moyens d’actions et les facilités avec lesquelles ils opèrent » interpelle le Chef de l’Etat qui déplore que la quasi-totalité des initiatives et mécanismes conçus dans le cadre de l’Union Africaine n’ont pas été mis en œuvre. C’est pourquoi il souligne l’urgence de procéder à une évaluation objective du terrorisme dans toutes ses dimensions en vue de définir une approche holistique de riposte collective.
Les nouvelles formes de mobilisation des ressources internes, le renforcement de la coopération à tous les niveaux en matière d’échange de renseignements et d’entraide-aide judiciaire, l’intégration des dimensions liées au développement et l’ouverture des perspectives à la jeunesse, sont au nombre de solutions que soumet le PCMT à la conférence afin de contrecarrer l’expansion du « terrorisme ».
Avec présidence.td