La situation sécuritaire , la semaine dernière a été marquée par la nouvelle attaque meurtrière le mercredi dernier à Diffa, une grande ville du Sud-est du Niger. Selon l’agence France presse AFP, un bilan provisoire faisait état de deux morts du côté des forces de sécurité nigérienne et deux autres du côté de Boko Haram. Les sources bien informées citées par Radio France Internationale parlent aussi de quatre blessés. D’après Yahaya Godi, le secrétaire général du gouvernorat de Diffa, les présumés boko haram ont attaqué dans la soirée du mardi à mercredi dernier la caserne centrale de la gendarmerie de cette ville de deux cent mille habitants.
Pendant ce temps, dans l’Etat de Borno, les déplacés de Jakana à Bakassi ont été ramenés de force dans leurs résidences respectives à Jakana, près de Maiduguri, dans l’Etat de Borno, au Nord-est du Nigeria, par l’armée nigériane et l’agence nationale de gestion des urgences. Selon les sources sécuritaires nigérians citées par africanews, l’objectifs de ce transfert est d’identifier les suspects de Boko Haram qui se trouvent parmi les habitants.
Interrogé par Radio Ndarason Internationale Edward Kallon, le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Nigéria, a confirmé les faits. Pour Edward Kallon, le gouvernement nigérian doit protéger les cent mille femmes, hommes et enfants qui ont été forcés à s’installer à Maiduguri.
A N’Djamena au Tchad, l’heure est à la prévention de l’extrémisme par l’éducation. Pour ce faire, une centaine d’acteurs du secteur éducatif tchadien, notamment les directeurs, directrices et inspecteurs de l’enseignement, associés à l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture Unesco, ont été pendant trois jours à l’école de la formation sur la prévention de l’extrémisme violent. Cette formation s’est terminée jeudi dernier dans l’après-midi.
Selon Abdelkerim Adoum Bahr, le secrétaire général de la commission nationale tchadienne de l’Unesco, les sujets abornés sont entre autres, la culture de la paix, l’éducation, la prévention de l’extrémisme violent, la citoyenneté mondiale et le changement climatique a expliqué Abdelkerim Adoum Bahr. Il a demandé en outre aux bénéficiaires de transmettre les connaissances acquises aux enseignants et élèves afin de relever les défis de l’enseignement dans le pays.
Pour la petite histoire, l’éducation à la paix est un cheval de batail de l’UNESCO pour la paix dans le monde