Au Burkina Faso, au moins 18 civils, dont seize supplétifs de l’armée, ont été tués le 19 janvier, lors de deux attaques de jihadistes présumés dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso, a appris l’AFP vendredi de sources sécuritaires. « La première attaque a visé un poste avancé des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Rakoegtenga », ville située dans la province de Bam (nord), a indiqué un responsable des VDP.
Selon la même source, « le bilan de cette attaque est de six volontaires tombés (tués, ndlr). Une femme a également péri lors de cette attaque, portant le bilan à sept morts ». « On a également enregistré une dizaine de blessés dont certains, gravement touchés, ont été évacués à Ouagadougou pour des soins appropriés », a poursuivi le responsable des VDP.
Selon lui, la deuxième attaque a eu lieu dans la province du Nayala (nord-ouest) « dans l’après-midi, lorsqu’un convoi escorté par des volontaires et des militaires est tombé dans une embuscade sur l’axe Siena-Saran ». L’attaque a tué une dizaine de supplétifs et un civil.
Des sources sécuritaires jointes par l’AFP ont confirmé les deux « attaques jihadistes » sans donner de bilan précis, évoquant seulement « de nombreuses pertes parmi les éléments de sécurité ».