L’armée burkinabè a reconnu mercredi la mort de civils lors de frappes aériennes contre des « groupes terroristes » dans l’est du Burkina Faso, sans en préciser le nombre, des habitants de la région interrogés par l’AFP parlant d’une « trentaine » de tués.
« Des actions de ciblage visant des groupes terroristes responsables de plusieurs exactions ont été effectuées dans plusieurs localités (Djamanga, Djabiga, Mandéni, Bounou, Obiagou, Pognoa-Sankoado) de la région de l’Est » lundi, indique l’état-major de l’armée dans un communiqué. « Au cours de ces opérations qui ont permis de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes, les frappes ont malencontreusement causé des victimes collatérales au sein des populations civiles », ajoute-t-il.
Les victimes, dont le nombre n’a pas été communiqué par l’état-major, « se trouvaient à proximité d’un repaire terroriste sur l’axe Kompienga-Pognoa » lorsqu’elles « ont malheureusement été mortellement atteintes par des projectiles », souligne le texte.
Cependant, l’état-major indique qu’une enquête « a immédiatement été ouverte en vue de situer les responsabilités » et présente ses « sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes ». Il assure de son « engagement à collaborer pleinement avec les services compétents et les populations pour faire toute la lumière sur cet incident malheureux ».