Le Burkina Faso s’est inquiété vendredi de la « participation active » des femmes dans les « actions terroristes » de jihadistes présumés, un phénomène qui prend de « plus en plus d’ampleur ». « Il nous revient de façon récurrente que des femmes participent de plus en plus à des actions terroristes aux côtés des hommes », a déclaré la ministre du Genre et de la famille, Salimata Nébié, lors d’un point de presse sur la situation sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso.
« Cette participation très remarquée et très active dans les activités et les actions terroristes est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur », a-t-elle affirmé. Selon elle, « on observe qu’elles sont devenues plus actives sur tout le spectre des actions terroristes », citant « la fourniture et la régénération de combattants terroristes, le renseignement, le soutien logistique ».
Lors de la récente attaque le 25 juillet contre le détachement militaire de Kelbo dans le nord du Burkina – deux soldats et quinze djihadistes tués « des femmes ont été observées en train de ramasser des blessés et des terroristes morts », a affirmé Mme Nébié. Et des femmes ont aussi été vues « haranguer des combattants terroristes » et « s’attaquer à des domiciles » lors d’une attaque contre des militaires et des civils à Barsalogho (nord) qui avait fait cinq morts civils, dont un enfant, et blessé huit soldats.
Avec VOA